Premier roman, le lancement !

      Bonjour à tous !

      Ça y est, c’est le lancement. J’écris depuis quelques années, mais je n’avais jamais osé franchir le pas. Je viens donc de balancer mon premier bébé, Gemina, dans le grand bain (ou plutôt la jungle) d’Amazon. Il est en téléchargement à 2,99 euros et en lecture gratuite pour les abonnés Kindle unlimited.

      Gemina c’est quoi ? C’est un thriller d’anticipation post-apocalyptique.

      Vous vous êtes déjà demandé ce qui se passerait si une intelligence artificielle devenue fasciste à force de traîner sur internet s’alliait à un réseau social pour « éliminer les mauvais éléments » parmi nous ? Non. Eh bien, c’est l’occasion. L’apocalypse a eu lieu, mais pas de la façon qu’on croit. Pas de guerre nucléaire, pas de virus zombie ou de catastrophe naturelle majeure. Non, on doit la fin de la civilisation à une armée de drones jaunes qui vous souhaitent « le bonjour » avec le sourire et vous abattent sans sommation si vous dépassez les bornes. Alors quoi qu’il arrive, faites très attention à ce que vous dites et à ce que vous faites.

      Comme je suis gentille, je vous donne même un petit guide pour évoluer dans ce monde :

     Après cette présentation sommaire de mon roman, on va passer à la partie « moi, je et ma petite personne » pour que vous sachiez un peu qui je suis.
     Il faut savoir que je n’ai pas de grandes ambitions littéraires (j’écris comme je parle, et je parle comme la douce progéniture d’un charretier et d’une poissonnière). Mais promis, je fais des efforts pour vous proposer une prose qui ne devrait pas trop heurter vos yeux délicats.
      Alors là, vous vous dites : « franchement, elle essaye de le vendre ou pas son bouquin ? »

      Oui, mais vous devez savoir que mon but n’est pas de révolutionner la langue française ou d’obtenir un quelconque prix littéraire. Mon objectif, plus modeste, c’est avant tout de vous proposer des histoires à suspense qui mettent en avant l’imaginaire. Le genre d’histoires que vous avez envie de dévorer comme un bon paquet de chips (c’est-à-dire en une fois, avec une envie de repiocher dedans dès que le paquet est fini).

     Dans tous les cas, je suis heureuse d’avoir achevé un roman, d’être allée au bout de la démarche. Parce que commencer à écrire, c’est facile. Mais aller jusqu’au bout (ce qui implique d’écrire, relire, continuer, persévérer, s’arracher les cheveux, relire, réécrire, douter, reprendre du café, relire, et recommencer) c’est beaucoup plus compliqué. Ceux qui ont essayé le savent. C’est d’autant plus dur si vous souffrez comme moi du syndrome « oh là je suis fière de moi… non en fait c’est de la merde… » couplé au syndrome de « Il y a tellement de gens plus talentueux que moi, je n’ai aucune chance de me démarquer alors à quoi bon ? ».

       Mais finalement, il faut assumer ce qu’on écrit et se lancer. Et parfois, quand je vois ce qui arrive en top des ventes, je me dis que personne n’a d’illégitimité à écrire. On se souvient tous du « phénomène » 50 nuances de Grey. Je ne sais pas si vous avez essayé de lire ce livre, mais clairement ce n’est pas exceptionnel (euphémisme).

      J’avoue, curieuse, j’ai lu cent pages avant d’arrêter. La romance, ce n’est pas mon truc. Alors la romance où l’héroïne, aussi creuse que mon pot de pâte à tartiner un dimanche soir, est juste un prétexte pour retranscrire les fantasmes douteux de l’autrice, c’est au-dessus de mes forces. Notez que par « fantasme douteux », je ne parle pas de la partie fessée, chacun son truc, je parle de la partie… ahem… :

      Jean-Stalker Grey : « JE SUIS RICHE, TRÈS RICHE JE VAIS TE SUIVRE, TE DIRE QUI VOIR, QUOI MANGER, QUOI FAIRE. TU PRENDRAS LE CONTRACEPTIF QUE JE TE DIS DE PRENDRE ESPÈCE DE GRELUCHE ET ON FERA DU SEXE COMME JE L’ENTENDS. SUCE LE MACBOOK QUE JE T’AI ACHETÉ. J’AIME PROFITER DES ÉTUDIANTES NAÏVES »

     Miss étudiante : « ohlala. Il abuse un peu hihi, mais il est beau et me fait jouir en frôlant mes tétons. C’EST L’HOMME DE MA VIE ».

      (Est-ce que vous détestez quand quelqu’un écrit avec la touche majuscule enfoncée et que vous avez l’impression que la petite voix dans votre tête crie ? Oui, moi aussi)

      Attention, je ne dénigre personne. Ce que je veux dire c’est que je pense que chaque livre écrit peut trouver son public. Bon, mauvais, au final, c’est une question de point de vue. Oui, certains livres ne sont pas très bien écrits, mais s’ils vous plaisent et que vous prenez du plaisir à les lire c’est le principal.

       Tout ça pour dire que ça y est, « Gemina » est dans les circuits (là). Si vous voulez vous faire une idée, les quatre premiers chapitres sont en lecture gratuite (rien à télécharger).

Je n’ai pas de service de presse, alors en attendant, je vous propose les humbles avis de mes premiers lecteurs :

☆☆☆☆ « C’est très bien mais ça manque de cul » Emilie, accro aux squats

☆☆☆☆☆ « Je sais pas lire mais j’ai adoré, je peux avoir un bonbon maintenant ? » Colin, 3 ans et demi

☆☆☆ « J’ai rien compris, les drones c’est pas des machines pour composter les tickets ? Parce que du coup, y’a pas de tickets dans cette histoire » Robert, tombé par hasard sur le manuscrit.

               

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